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Violence au Travail, un PDG frappe un employé...

30 mai 2011

Harcèlement, Violence au Travail...

 

Au travail, être maltraité... H a l t e  !

 

Mon PDG m'a frappé, il  n'est même pas inquièté malgré ma plainte...

 

 

 

 

... Comme moi, vous voulez dire :

Halte à la violence au travail et qu'elle soit enfin punie.

Vous souhaitez donner un avis,  soutenir ma démarche,
merci d'envoyer vos commentaires à l'adresse e-mail en bas du document.

 

Régulièrement, tous les médias de tous horizons, parlent de la violence à l'école, de la violence dans les banlieues et de toutes autres violences, toutes gratuites et intolérables. On parle de la justice, comment elle fonctionne et ses éventuels travers.

 

Des faits condamnés, à juste titre, de tous.

 

 

Pourquoi ne parle-t-on pas de la violence au travail, du harcèlement moral et des préjudices qu'ils entraînent ?  Je parle de violence physique, de violence morale. (Je ne parle pas de violence sexuelle, qui elle est sérieusement punie et maintenant les victimes osent en parler.)

 

 

Car cette violence "silencieuse", cette violence dont personne ne parle… EXISTE.

 

 

 

Les violences sont punies par la loi ;

- violence physique : coups, blessures, agression sexuelles…

- violences verbales : insultes, menaces, intimidations…

- violences psychologiques : mépris, dénigrement, humiliations, pression…

 

Les sanctions ;

- violence ayant entraînée une ITT supérieure à 8jours est de :
                        5 ans d'emprisonnement et 76 000€ d'amende.

- violence ayant entraînée une ITT inférieure à 8 jours sans incapacité totale est de :
                        3 ans d'emprisonnement et 45 000€ d'amende.

 

 

          " Le code du travail prévoit qu'est « passible d'une sanction disciplinaire tout salarié ayant procédé aux agissements de harcèlement sexuel ou moral ». L'employeur peut ainsi parfaitement prendre une sanction contre le harceleur. Il est, en principe, libre de choisir cette sanction, à condition qu'elle soit proportionnelle à la faute commise. Il appartiendra aux juges, comme pour toute faute de quelque nature que ce soit, d’apprécier la qualification de la faute : cause réelle et sérieuse de licenciement ou faute grave, au regard du contexte de l’affaire, en fonction des faits et de la durée du harcèlement. La faute lourde semble délicate à prononcer contre un salarié auteur d’harcèlement car l'intention de nuire à l'employeur est le fondement même de la faute lourde et ne semble donc pas constituée pour ce type d’agissement."

Stéphane Corone et Anne Alcaraz (avocate) | LEntreprise.com | Mis en ligne le 02/03/2007

 

 

Qu'en est-il lorsque c'est précisément L'EMPLOYEUR qui exerce ces AGISSEMENTS ??

 

 

            Cette violence, je veux qu'on en parle…

...parce que je la vie…

...parce que d'autres en silence la vivent.   

            

 

 

Chef de secteur en GSB (Grande Surface de Bricolage), ce n'était qu'insultes venant du PDG (…tas de m…, votre boulot c'est l'ANPE…), des objectifs irréalistes et irréalisables (par exemple faire +550% sur les cheminées en octobre et en plein mois de décembre soit environ 11 000€ et 4 000€ pour des produits qui se vendent dans un tel magasin fin de printemps et été, un volume qui représente quatre fois le stock disponible, sans réassort possible du fournisseur), propos diffamatoires, humiliations et j'en passe.

Un jour de juillet 2003, j'ai décidé (j'avais entendu parler d'une jurisprudence où un salarié, pour se protéger de son supérieur avait enregistré les entretiens) d'enregistrer tout entretien avec le PDG et le directeur, du moins ceux pour lesquels nous étions appelés. A propos, si quelqu'un connaît les références de cette jurisprudence j'aimerais en prendre connaissance.

 

 

 

Sont présents sur ces enregistrements : 

 

GD : PDG                                      PS : Directeur

JD : Chef de Secteur                   JP : Chef de Secteur (moi même)

OR : Chef de Secteur    AM  : Délégué du Personnel

PD : Délégué du Personnel       MR : Vendeuse

 

 

 

 

 

- enregistrement juillet 2003 : présents PS-JP :
     le directeur dit clairement que le PDG veut nous "virer" (les CS),

 

- enregistrement d'octobre 2003 : présents JP-AM :
     discutions sur l'attitude diffamatoire du directeur à mon sujet,

 

- enregistrement de mi-janvier 2004 : présents PS-JP-OR-PD :
     le directeur expose son point de vue sur les permanences que le PDG nous demande de faire sans récupération d'heure et   sans rémunération,

 

- enregistrement de mi-janvier 2004 (deux jours plus tard) : présents GD-PS-JP :
     le PDG me reproche d'avoir exécuté les ordres du directeur qui vient d'être licencié (il est resté environ trois mois…) et me demande de rendre les clés du magasin suite à l'entretien sur les permanences de l'avant veille avec PS-JP-OR-PD,

 

- enregistrement du 11 février 2004 : présents GD-PS-JP-PD-MR (au tél) :
     le PDG m'attribue ce que j'appelle des bruits de couloir futiles, lancés par PS et PD, devant mon refus d'admettre il me prend par le col me jette contre la porte et je reçois des coups de coude dans l'estomac et me vois m'arracher le téléphone de la poche et glorieusement dit "Ah ! attendez, il a fallut que je lui saute dessus…"

 

 

 

Le lendemain de mon agression venant du PDG, comme pris de panique, je ne pouvais plus retourner au travail. Depuis ce 11 février, je ne suis malheureusement pas capable de retourner travailler. Encore à ce jour je suis suivi par un psychiatre pour dépression, en AT jusqu'à fin février 2007, je suis maintenant en ALD. Je prends des crises de paniques, et pense en permanence à ce qu’il s’était passé là-bas. Il m’arrive de ne pas pouvoir écrire et de prendre des crises de tremblement, j'ai des difficulté à tenir une conversation. Je ne parle pas des nuits agitées.

 

 

 

Suite à cette agression j’ai porté plainte, sur conseil de la médecine du travail et de l’inspection du travail. Le médecin du travail a téléphoné pour savoir ce qu’il en était, il m’a confirmé "il s’est bien passé quelque chose qu’ils veulent cacher."

 

 

 

Après cette plainte le PDG a profité de mon absence et que je sois allé me reposer en dehors du département, pour se porter en victime, m’accusant d'abus de confiance, d'avoir détourné de l'argent qui appartenait au personnel, dans le but de me licencier pour faute, ce qui m’a conduit à une journée de garde à vue. 

 

 

             Que c'est-il passé,

Par quel tour de passe-passe une plainte peut-elle être transformée en main-courante ?

 

 

C'est pourquoi :

  • je demande que soit utilisé ces enregistrements seules preuves des faits,

  • je dénonce les mensonges et fausses déclarations du PDG, la pression exercée sur le personnel et les DP,

  • je dénonce l'attitude du directeur qui, lorsque nous (l'équipe) discutons ensemble nous défend, nous propose des solutions et lorsqu'il est avec le patron change complètement ses propos,

  • je dénonce le Capitaine de Police qui a enquêté et mis en garde à vue, il n'a pas porté tous les éléments sur les PV, il n'a pas enquêté sur les faits que je défendais, refusé la "visite" de mon bureau, manières connues de ses supérieurs, suite à çà, j'ai été mis en contact avec un service interne de la Police qui avait enquêté sur des faits similaires. (il a semble-t-il été mis à la retraite),

  • je dénonce et veux savoir pourquoi ma plainte c'est transformée en main courante,

  • je dénonce le silence porté à mon courrier AR, adressé à Monsieur le Procureur en date du 19 octobre 2005, dans lequel je lui faisais part de mon indignation sur la manière dont a été conduite l'investigation.

 

 

 

Aujourd'hui licencié, condamné pour faute grave, je n'ai pu fournir suffisamment de preuves n'étant pas sur mon lieu de travail. Il n'a été tenu compte que des propos de mon employeur. J'aurais détourné de l'argent destiné aux activités du personnel. Pourtant, relevés de banque, photo montrant le PDG avec le personnel lors de nos sorties, attestations divers n'ont pas suffi.

 

 

 

Le Conseil des Prud'hommes a été saisi pour licenciement abusif. L'employeur avait deux mois pour me licencier dès le moment où il avait pris connaissance des soit disant faits "d'abus de confiance" soit mi-mars 2004, action en justice 24 mars 2004, les mesures disciplinaires auraient dû prendre effet au plus tard fin mai 2004. Le licenciement prend effet le 9 décembre 2005. Là encore devant le tribunal je me fais traiter de menteur et de voleur, on parle d'une procédure engagée par l'employeur pour réfuter l'accident de travail, je passe encore pour un malfamé, un voleur sans scrupules.

 

 

 

Je demande justice,

  • justice et que soit utilisés les enregistrements,

  • justice pour harcèlement d'un PDG vers ses employés,

  • justice pour agression d'un PDG vers ses employés,

  • justice pour fausses accusations et fausses déclarations d'un PDG devant la justice,

  • justice pour fausses déclarations des délégués du personnels

  • justice quant à la procédure policière,

 

Oui je demande justice et savoir, comment et pourquoi une plainte peut se transformer en main courante, comment et pourquoi tout n'est pas porté sur le PV de garde à vue, comment et pourquoi  on peut  faire pression sur une personne pour qu'il signe son PV, comment et pourquoi il n'y a pas vérification de mes dires et que les seules accusations sont prises en compte.

 

 

 

 

"Ma seule Faute..." :

être coupable d'avoir "osé" porter plainte contre mon PDG pour agression,
jamais je n'accepterai d'être condamné pour une chose que je n'ai pas commise.

 

 

 

J'ai tout simplement été victime d'une machination du PDG. Depuis les deux tiers du personnel sont partis, et depuis fin 2003 ce sont cinq directeurs qui se sont succédés, n'y a-t-il pas quelque chose d'anormal dans ce magasin ?

 

 

 

A vous qui avez pris le temps de me lire, je dois avouer qu'il n'a pas été facile de taper ces lignes qui m'ont plongé un peu plus dans mon mal vivre, j'ai essayé de faire court sans m'aventurer dans les détails.

 

 

 

De victime je suis devenu par un tour de passe-passe accusé, coupable et condamné.

 

 

 

Je ne vis plus, ce sont états dépressifs et suicidaires qui s'enchaînent, de temps en temps de courtes périodes sereines me permettent de respirer et jusque là d'éviter l'irréparable.

 

 

 

J'en appelle à l'aide. Sauvez moi de cet enfer infernal où je brûle jours et nuits. J'aimais les gens, la vie, j'aimais m'amuser et plaisanter, maintenant ce que je crains, c'est trouver le courage et d'en finir.

 

 

 

 

 

 

 

Vous voulez :

                        donner un avis ,

                        me soutenir pour que les enregistrements soient utilisés comme témoignage,

                        comme moi voulez que la violence au travail soit enfin punie,

 

 

                         MERCI de m'envoyez votre soutien à cette adresse e-mail : p.jacque@wanadoo.fr

 

 

 

LLS. mis en ligne le 01/03/07

 

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